METIER : TRAFFIC MANAGER

Le 29 juin 2017 à 11h07

Alexis, traffic manager, nous présente son métier.

Le but : assurer de la croissance et de la rentabilité

Un trafic manager, c’est quoi ?

Le traffic manager a pour objectif l’optimisation et le développement de l’acquisition de trafic, de leads, de clients et de datas.

Mon rôle est de développer les leviers d’acquisition, d’accompagner les clients sur l’optimisation des coûts. Pour y parvenir, on passe par un travail d’analyse afin de repérer les éléments qui freinent le trafic et on applique des solutions. On va aussi utiliser le web marchandising et réaliser des actions de référencement.

Le but est d’apporter une réponse aux clients. Mais c’est aussi d’être performant, assurer de la croissance et de la rentabilité.

3 phases : audit, recommandations et accompagnement

Peux-tu nous expliquer le suivi d’un projet ?

Le suivi d’un projet comprend 3 étapes :

La première va être de réaliser un mini-audit, de visualiser l’état du site. Ce que l’on va regarder :
c’est s’il répond aux normes du web, s’il est séduisant graphiquement, s’il est bien construit fonctionnellement et bien structuré techniquement. On va aussi analyser le site en s’intéressant à ses statistiques et en les comparant avec les mois ou les années qui précèdent. Cela nous permet de discerner les raisons pour lesquelles le site perd du trafic.

Deuxièmement, on va formuler des recommandations au client. On peut, par exemple, lui conseiller de changer le graphisme de son site, de prêter attention aux mots-clés utilisés mais on peut aussi lui conseiller de réaliser des actions ciblées comme la création d’un emailing, etc. Le tout en ayant toujours en tête l’aspect ROI. Il peut ensuite y avoir deux cas de figure suite à ces recommandations : soit le client va choisir d’opérer ces changements par lui-même, soit il va nous les déléguer.

Mais dans les deux cas, il y aura une troisième phase qui est la phase d’accompagnement. Car même si un client décide de faire les choses par lui-même, il fait régulièrement appel à nous pour avoir une analyse de son site, un bilan mensuel.

Avec quels autres métiers es-tu en collaboration ?

Je coopère, évidemment, avec le gestionnaire de projets mais aussi avec les développeurs ou la graphiste.

Dans ce métier, qu’est-ce que tu trouves varié ?

Ce qui rend ce métier varié, c’est la possibilité de travailler sur plusieurs projets à la fois. Ça oblige à se projeter sur différents cas et ce sur plusieurs semaines. On peut compter environ 5 à 10 clients simultanément.

Mais, justement, en ayant trop de projets en cours, on pourrait être tenté de passer trop de temps sur un projet au détriment d’un autre. Il faut savoir gérer  le timing attribué à chaque client. Ce n’est pas toujours évident.

Quels outils es-tu amené à utiliser ?

— Je vais utiliser Google Analytics pour analyser les statistiques d’un site. Pour créer un zoning (une maquette de site comportant uniquement les fonctionnalités), on va avoir Balsamiq MockUps. Pour créer des annonces et analyser des mots-clés pour le référencement, on utilise respectivement Google Adwords et SEM Rush. Le marketing automation va se faire grâce à Sendinblue et l’analyse du profil de liens entre les sites (netlinking) grâce à Majestic SEO.

Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires ?

En termes de compétences, il faut être capable de piloter un projet en autonomie, c’est-à-dire de savoir analyser un site et les bonnes sources de trafic afin d’établir une stratégie cohérente (assurer le suivi des leviers de trafic). Il faut aussi être opérationnel, efficace et synthétique. Il faut aussi avoir des compétences en référencement (mise en place d’opérations et dispositifs pour développer le trafic du site). Et enfin être gestionnaire (suivre les budgets acquisition et leurs performances).

Pour ce qui est des qualités, il faut être rigoureux, organisé, être capable de s’adapter, être sociable et ouvert. Il faut aussi être capable d’extrapoler des données et être avisé.

Peux-tu nous parler de ton parcours ?

J’ai toujours été intéressé par le commerce et par les boutiques en ligne. Alors j’ai décidé de réalisé un Master I en marketing et management puis un Master II en marketing et TIC spécialisé dans le webmarketing.

Ne pas oublier d’être curieux et autodidacte

Qu’est-ce qui te motive dans ce métier ?

Ce qui me motive, c’est que c’est un métier qui évolue sans arrêt.  Les outils évoluent et les moyens d’acquérir du trafic évoluent aussi. Donc, ce que je fais aujourd’hui, je ne le faisais pas forcément il y a quelques mois et je ne le ferais peut être plus demain.

Quelles sont les contraintes du métier ?

Pour moi, la plus grosse contrainte c’est d’être assis devant un bureau à longueur de journée. Je suis quelqu’un de dynamique donc j’ai beaucoup de mal à rester statique.

Sinon, les contacts avec la clientèle se font par téléphone. Mais, personnellement, je préfère largement les rendez-vous en face à face.

Comment peux-tu qualifier l’insertion professionnelle ?

Pour intégrer le marché du travail, il existe différents Master qui proposent soit un parcours généraliste ou spécifique. Il est important d’être en veille sur différents sujets qui composent le métier et de prendre les outils en main, de faire des tests par soi-même.

Et ne pas oublier d’être curieux et autodidacte, ça vaut plus que les diplômes.

Alexis intervient également en tant que formateur lors du Summer Camp 2017 consacré à l’acquisition de trafic sur son site internet.

Découvrez les deux parcours proposés à l’occasion du Summer Camp sur www.tetrapolis-academy.fr.

 

Témoignage recueilli par Marion SAINT-VAL, en tant qu’Assistante de Gestion stagiaire.

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